Feuilleton Veaugeois 2 : Racines en Mayenne

Ma curiosité s'est exercée de façon très inégale sur les arbres de mes arrière grands-parents. Je me vois mal écrire un feuilleton sur les Lubac, les Jamet ou les Ménard, du moins en l'état actuel de mes recherches. C'est bien l'accumulation d'impasses et de questions sans réponse dans ma recherche sur les Veaugeois qui m'a fait m'y obstiner au point d'avoir accumulé assez de matière pour en faire cette synthèse aussi détaillée que provisoire.

Pour des raisons pratiques, j’utilise dans les titres du feuilleton l’orthographe Veaugeois, mais elle ne s’est définitivement imposée qu’à la fin du XIXe siècle. Dans la plupart des documents plus anciens, c’est la graphie Vaugeois que l’on retrouve couramment.

Régine Ehrenmann, dont l'arbre concernant cette famille me paraît le mieux sourcé pour les XVIIe et XVIIIe siècles, montre une évolution du nom de Valiuas en Vaujoye, Vaujouoïs puis Vaugeois. Ce n'est que dans la seconde moitié  du XIXe siècle que la graphie s'est fixée dans ma branche en Veaugeois.

C'est un nom assez courant dans la Mayenne et les racines  de cette famille sont remontées par de nombreux généanautes jusqu'au début du XVIIe siècle à Champsecret dans l'Orne, qui évoque pour moi un beau roman de Gilles Leroy.

De l'Orne, au fil des générations, mes Veaugeois se déplacent en Mayenne, avec plusieurs génération à Brecé puis au XIXe siècle entre Gorron, Hercé et Saint-Aubin Fosse Louvain, Mayenne et finalement Laval. Contrairement aux générations plus récentes, je n'ai pas travaillé de façon systématique en descendance les branches antérieures au XIXe siècle.

Les Veaugeois appartiennent à un milieu simple de laboureurs, avec parfois des artisans exerçant des métiers modestes, comme charpentier ou cordonnier.

Seulement voilà, mon arrière-grand-mère Georgette Vaugeois n'aurait jamais dû porter ce nom, qui est celui de sa mère. Née de père inconnu et d'une mère qui se volatilise après sa naissance, elle est aussi la petite fille d'un homme qui semble s'être évanoui dans la nature quelques années plus tôt, l'arrière petite fille d'un homme dont je perds la trace plusieurs années, et, par sa mère, l'arrière arrière petite fille d'un soldat des guerres révolutionnaires et de l'Empire disparu sans laisser de trace en 1813.

Pour tous les posts de ce nouveau feuilleton, je suis demandeur de retours et de suggestions pour aller plus loin dans mes recherches. Peut-être sa publication me permettra-t-il quelques avancées ?